Pourquoi ne pas demander aux Français de choisir eux-mêmes leur assurance-maladie ?

Pourquoi ne pas demander aux Français de choisir eux-mêmes leur assurance-maladie ?

30 mars 2015 Non Par La rédaction

goldfish jumping away from city for go to tropical beach
En France, la complémentaire santé est chère et compliquée. Avoir la possibilité de choisir comme bon vous semble votre assurance-maladie ramènera de la compétitivité pour le bien de tous.
L’assurance santé est excessivement complexe et onéreuse en France. Il est nécessaire d’introduire de la compétitivité sans pour autant changer l’ensemble de complémentaire santé.
La publication d’une dette au-dessus des estimations, à 9,9 milliards, est maintenant chose courante chaque année pour la sécurité sociale. Tous les ans, le déficit sociale d’agrandi pour élever à presque 200 milliards d’euros à ce stade. Réductions, aplanissements, poursuite des falsifications, ces mesures n’ont servi à rien. Aucun gouvernement n’a pu réduire les déficits de l’assurance maladie. Par rapport aux autres pays, notre système de santé est l’un des plus onéreux (environ 7,2 milliards d’euros par an de plus que l’Allemagne, d’après une étude comparative de l’Institut Thomas Moore).
Toutefois, les Français sont de plus en plus perdants. Les frais sociaux du secteur maladie sont importants, les rétributions sont constamment revues à la baisse et les employés du médical et paramédical sont toujours mal payés. Le challenge n’est pas uniquement au niveau des finances.

L’assurance maladie ne ramène aucune valeur ajoutée au secteur de la santé

Administration sans tête en ce moment, l’efficacité de l’assurance maladie est restreinte à sa capacité à recevoir les contributions et à régler les fournisseurs de soins sans ajouter toute forme de valeur ajoutée au secteur de la santé. Ce côté alarmant du monopole semi-nationalisé est grandement responsable de la décadence de notre système de soins. L’Etat est le seul à discuter des conditions tarifaires avec les médecins, les établissements publics et privés et les groupes pharmaceutiques dans un système de planification d’un autre temps.
Cependant, la santé n’a pas de prix, mais elle coûte de l’argent. La branche de la santé est un domaine qui occupe 12% du PIB avec 2,5 millions d’employés. Il est inimaginable qu’un domaine aussi grand de notre économie est uniquement décidé par un ministre prônant du favoritisme, de certains conseillers et des représentants des groupes médicaux et paramédicaux.

La sécurité sociale ne pourra pas s’améliorer toute seule

Les divers systèmes de santé en Europe nous démontrent qu’un excellent modèle de santé dépend d’une excellente structure assurantielle. Développer et faire progresser la structure d’un modèle de santé complexe est l’objectif principal des mutuelles et assurances de santé. Toutefois, la sécu n’évoluera pas toute seule. De ce fait, il est important qu’on l’expose à la compétition.
Tout comme ce fût le cas dans l’aviation ou la téléphonie mobile, l’ancienne architecture bureaucratique avait pu s’actualiser grâce à la suppression du monopole. La compétition au sein d’un secteur libre encourage l’innovation et une progression. Les services au consommateur sont proposés à des prix plus compétitifs. Introduire de la compétitivité n’empêche pas d’avoir une structure qui garantit une assurance santé universelle pour les soins importants, les urgences et la maternité.

Des collaborations entre assureurs et acteurs de la santé seraient plus intelligents

Il est nécessaire de différencier l’assurance de la solidarité. Prohibons les assureurs de trier leurs assurés dépendant de leur profil santé présent ou de leur profil antérieur. La seconde option est déjà pratiquée via la CMU qui est financée par la taxe.
Avec la compétition entre des assureurs de santé compétents, ayant des managers qualifiés et des dispositifs modernes pour diriger le service de soin, les membres de la santé deviendraient les collaborateurs des assureurs via des ententes nettement plus pertinentes que l’irrationnel d’Etat : passage de la rétribution à l’acte à la capitation, système d’urgences plus souple et moins coûteux, meilleure communication entre cliniques privées et hôpitaux publics, entre organisme plus léger et médecine ambulatoire, accompagnement soutenu des médecins, de leur formation au cours de leur carrière et de leurs chartes de soin, honoraires nettement plus abordables, etc.

31% des Français sont pour une assurance privée

Un nombre accroissant de Français veulent avoir un tel changement. Durant plusieurs années, les 170.000 personnes proches de la frontière de la Suisse ont eu l’opportunité de sortir de la sécu pour opter pour une assurance privée. La marge de différence de prix était tellement importante que neuf personnes sur dix ont fait le changement. L’an dernier, Marisol Touraine a enlevé injustement cette règle au 1er juin 2014, causant plusieurs manifestations et pétitions. Témoignage additionnel que les pensées changent, une enquête de l’Ifop pour l’Opinion au commencement d’avril montre que 31% des Français seraient partants pour choisir une assurance privée. La santé des Français a besoin que cette polémique soit entendue.

Nous rappelons que tout citoyen Français doit obligatoirement être affilié à un régime de sécurité sociale….